Aufildemavie

Ma vie

Mardi 18 octobre 2011 à 21:58

 Je me promène prés de l'étang,
là où nous allions si souvent,
là où nous rêvions chacun en silence.
Te reverrais-je?
Dans le calme de cette soirée d'été
la question me revient sans cesse.
Sous le ciel étoilé, je rêve toute éveillée
dans l'espoir de te revoir.
Je me promène pour ne pas dormir.
Le sommeil est devenu un ami qui m'assomme
de rêves douloureux par la frustration qu'ils m'imposent.
Quand te reverrai-je?
Je m'assieds prés de l'étang,
j'observe sans volonté le paysage qui m'entoure.
L'eau reflète ton visage,
j'accuse mon imagination,
ta main sur mon épaule l'innocente.
A ses côtés, je termine ma ballade
le coeur léger.
Cette nuit-là, j'ai retrouvé un ami.

Lundi 17 octobre 2011 à 21:05

 J'ai commencé la kiné aujourd'hui, la séance a été assez douloureuse, aussi bien le massage que la rééducation, on aurait dit qu'elle voulait faire sortir mes os de mon corps , par contre la période ultra-son a été plus détendue 

Mais ce fût un mal pour un bien, quelques temps après la séance, j'ai eu le genou, la jambe plus détendu, moins crispé et donc moins douloureux.


La séance que j'ai eu aujourd'hui n'avait rien à voir avec les séances que j'ai eu en 2005 suite à mon accident de travail, du coup je me demande si les séances de 2005 ont été mal faites .

En 2005: le massage avait plus l'air d'un massage détente qu'un massage rééducatoire et les exercices n'ont commencé qu'un mois après ma chute, de toutes façons, ça, je n'aurais pas pu le faire avant.  L'exercice consistait à ce que je soulève avec mon genou un sac d'un pois variable (de 10 grammes à 1kilo au fur et à mesure des séances) attaché à mon talon.

En 2011: le massage est plus tonique, plus poussé, plus douloureux et pour l'exercice, il a fallu que je me mette sur le ventre et elle m'a plié la jambe en arrière pendant 3 mouvements.

Alors peut-être qu'en 2005, le traumatisme était encore frais et les mouvements difficiles, voir impossible et que c'est pour ça, que je n'ai pas les mêmes séances qu'aujourd'hui où le traumatisme est maintenant plus ancien et les mouvements plus faisable?

Vendredi 14 octobre 2011 à 18:03

 Voilà, je reviens juste de mon IRM

J'ai donc passé mon IRM, tranquille et ensuite SURPRISE, j'ai également eu le droit à passer une radio. Ce n'était pas prévu au programme et ça m'a quelque peu inquiétée.

Je me suis demandée ce qui n'allait, ce que les médecins n'arrivaient pas à voir tout en me disant que ce n'était pas logique que je passe la radio APRES l'IRM.

Selon moi, les rayons (ou je ne sais quoi) sont plus fort à l'IRM qu'à la radio et qu'il aurait été plus logique de me radiographier avant et si besoin de me IRMiser ensuite.

Quoiqu'il en soit, d'après le médecin, je n'ai ni lésions ligamentaires, ni lésions à la rotule ni au ménisque mais j'ai MAL .

Par contre, je n'ai pas eu mon compte-rendu après l'examen alors que d'habitude (enfin il y a 6 ans) je l'avais à la sortie d'examen et du fait, je me dis qu'ils veulent peut-être me cacher quelque chose, que j'ai peut-être quelque chose de plus important, plus grave que ce qu'on croyait. 

Vendredi 14 octobre 2011 à 7:42

 Mon arrêt de travail initial prévu du 23 au 30 septembre a été prolongé dans un premier temps jusqu'au 14 octobre puis maintenant jusqu'au 21 octobre 2011!!!

La semaine dernière, enfin exactement du mardi au jeudi, je n'ai quasiment pas eu de douleurs, qu'est-ce que c'est reposant  Malheureusement, ça n'a pas duré et mes douleurs sont revenues sauvagement dés le vendredi et depuis ça ne passe pas.

J'ai mal au dos, j'ai l'impression que mes lombaires se tassent au moindre mouvement. Pour ça, j'ai le droit à un petit cachet : un relaxant musculaire.
Quant à mes genoux c'est pas la joie non plus.  Pour le gauche, c'est douloureux mais supportable, pour le droit, il se bloque assez souvent et me fais très mal. Je peux quand même plier/tendre ma jambe mais c'est parfois difficile surtout au réveil et en fin d'après-midi. J'ai aussi l'impression que ma rotule frotte contre ma peau quand je marche et je vous garantis que c'est très désagréable, et quand je marche, j'ai l'impression que mes genoux vont se casser à chaque pas . Pour ça j'ai des anti-douleurs à prendre,  une IRM (Imagerie à Résonnance Médicale) pour voir si c'est réellement une bonne grosse crise d'arthrose ou si c'est le ménisque qui ne va pas, et des séances de massage rééducatoire du genou droit que je commence mardi 18 octobre.


Je ne boîte pas tout le temps, selon mes douleurs je boîte du côté droit ou du côté gauche, parfois je marche très bien, surtout quand je roule ma mère qui est en fauteuil roulant. On pourrait croire que je n'ai rien ou que je profite pour pas aller travailler. CE N EST PAS VRAI.

C'est vrai, je n'aime pas mon travail, mais ne pas avoir quelque chose à faire de mes journées, ça commence à me manquer figurez-vous.

Maintenant il n'y a qu'à attendre les résultats de l'IRM.   Des résultats que j'appréhende, beaucoup plus que l'examen en lui-même que je n'appréhende pas du tout.  C'est pas le premier et encore moins le dernier d'ailleurs.

J'ai surtout peur que le ménisque soit pas mal endommagé, qu'il y ait envisagement opération et que je ne puisse plus marcher du tout ou quasiment pas et du fait, de ne plus pouvoir rouler ma mère. Ce qui serait assez embêtant car même si dans ce cas, elle aurait sûrement droit à quelqu'un pour "me remplacer", elle ne voudra jamais que ça soit quelqu'un d'autre que moi qui la roule.  Elle a même du mal à le supporter quand c'est mes soeurs qui la roule sur de courts trajets quand je suis occupée à autre chose.

Enfin, on verra bien, tel que je me connais, je suis sûre que je me fais du moron pour rien, comme d'habitude.


Samedi 1er octobre 2011 à 0:00

http://aufildemavie.cowblog.fr/images/DIVERS/octobre2011.jpg
 
 

Rayons d'octobre (I)

Octobre glorieux sourit à la nature. 
On dirait que l'été ranime les buissons.
Un vent frais, que l'odeur des bois fanés sature,
Sur l'herbe et sur les eaux fait courir ses frissons.

Le nuage a semé les horizons moroses, 
De ses flocons d'argent. Sur la marge des prés, 
Les derniers fruits d'automne, aux reflets verts et roses, 
Reluisent à travers les rameaux diaprés.

Forêt verte qui passe aux tons chauds de l'orange ;
Ruisseaux où tremble un ciel pareil au ciel vernal ;
Monts aux gradins baignés d'une lumière étrange. 
Quel tableau ! quel brillant paysage automnal !

À mi-côte, là-bas, la ferme ensoleillée, 
Avec son toit pointu festonné de houblons, 
Paraît toute rieuse et comme émerveillée 
De ses éteules roux et de ses chaumes blonds.

Aux rayons dont sa vue oblique est éblouie, 
L'aïeul sur le perron familier vient s'asseoir : 
D'un regain de chaleur sa chair est réjouie, 
Dans l'hiver du vieillard, il fait moins froid, moins noir.

Calme et doux, soupirant vers un lointain automne, 
Il boit la vie avec l'air des champs et des bois,
Et cet étincelant renouveau qui l'étonne 
Lui souffle au coeur l'amour des tendres autrefois.

De ses pieds délicats pressant l'escarpolette, 
Un jeune enfant s'enivre au bercement rythmé,
Semblable en gentillesse à la fleur violette
Que l'arbuste balance au tiède vent de mai.

Près d'un vieux pont de bois écroulé sur la berge, 
Une troupe enfantine au rire pur et clair, 
Guette, sur les galets qu'un flot dormant submerge, 
La sarcelle stridente et preste qui fend l'air.

Vers les puits dont la mousse a verdi la margelle, 
Les lavandières vont avec les moissonneurs ;
Sous ce firmament pâle éclate de plus belle 
Le charme printanier des couples ricaneurs.

Et tandis que bruit leur babillage tendre, 
On les voit déroulant la chaîne de métal 
Des treuils mouillés, descendre et monter et descendre 
La seille d'où ruisselle une onde de cristal.

(poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/neree_beauchemin/rayons_d_octobre_i.html)

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