Aufildemavie

Ma vie

Jeudi 1er septembre 2011 à 0:00

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 L'ÉCOLIÈRE

Bon Dieu ! que de choses à faire !
Enlève tes souliers crottés,
Pends donc ton écharpe au vestiaire,
Lave tes mains pour le goûter,

Revois tes règles de grammaire,
Ton problème, est-il résolu ?
Et la carte de l'Angleterre,
Dis, quand la dessineras-tu ?

Aurai-je le temps de bercer
Un tout petit peu ma poupée,
De rêver, assise par terre,
Devant mes châteaux de nuées ?
Bon Dieu ! que de choses à faire !

Maurice CARÊME (1899-1978) (www.mespetitsbonheurs.com/poesie-sur-l-ecole-poemes-pour-ecoliers-cycle-2-3-crayons-dessins/)

Lundi 1er août 2011 à 0:00

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Le mois d'août

Ômes frères, voici le beau temps des vacances !
Le mois d'août, appelé par dix mois d'espérances !
De bien loin votre aîné ; je ne puis oublier
Août et ses jeux riants ; alors, pauvre écolier,
Je veux voir mon pays, notre petit domaine ;
Et toujours le mois d'août au logis nous ramène,
Tant un coeur qui nourrit un regret insensé,
Un coeur tendre s'abuse et vit dans le passé !
Voici le beau mois d'août : en courses, camarades !
La chasse le matin, et le soir les baignades !
Vraiment, pour une année, à peine nos parents
Nous ont-ils reconnus : vous si forts et si grands,
Moi courbé, moi pensif - Ô changements contraires !
La jeunesse vous cherche, elle me fuit, mes frères ;
Gaîment vous dépensez vos jours sans les compter, 
Econome du temps je voudrais l'arrêter. 
Mais aux pierres du quai déjà la mer est haute :
Toi, mon plus jeune frère, allons ! gagnons la côte ;
En chemin par les blés tu liras tes leçons,
Ou bien tu cueilleras des mûres aux buissons.
Hâtons-nous ! le soleil nous brûle sur ces roches ! 
Ne sens-tu pas d'ici les vagues toutes proches ?
Et la mer ! l'entends-tu ? Vois-tu tous ces pêcheurs ?
N'entends-tu pas les cris et les bras des nageurs ?
Ah ! rendez-moi la mer et les bruits du rivage :
C'est là que s'éveilla mon enfance sauvage ;
Dans ces flots, orageux comme mon avenir,
Se reflètent ma vie et tout mon souvenir !
La mer ! J'aime la mer mugissante et houleuse,
Ou, comme en un bassin une liqueur huileuse,
La mer calme et d'argent ! Sur ses flancs écumeux
Quel plaisir de descendre et de bondir comme eux,
Ou, mollement bercé, retenant son haleine,
De céder comme une algue au flux qui vous entraîne !
Alors on ne voit plus que l'onde et que les cieux,
Les nuages dorés passant silencieux,
Et les oiseaux de mer, tous allongeant la tête
Et jetant un cri sourd en signe de tempête... 
Ô mer, dans ton repos, dans tes bruits, dans ton air, 
Comme un amant, je t'aime ! et te salue, ô mer !

Auguste Brizeux (1803-1858) (www.moncoindejardin.ca/poeme2003aout.htm)

Dimanche 17 juillet 2011 à 20:42

 Après une looonnnggguuueee absence, me revoilà, avec quelques petites choses à vous raconter!!!

D'une part, je travaille. Depuis le 8 juin. Comme de bien entendu, c'est un boulot que j'aime pas, mais bon, avant de trouver mieux, faut bien gagner son pain, pas vrai?

D'autre part, mon meilleur ami est venu passé une semaine chez moi.

Ce fût un séjour "bizarre", (du 28 juin au 6 juillet)
premièrement, il est arrivé en fin de mois (mais bon il n'a pas pu faire autrement,  donc pas trop de sous pour bouge
r
deuxièmement,  mes horaires de travail ne nous laissaient pas le temps de bouger comme on voulait :
  • lundi au vendredi 6H/8H 17H/18H 19H45/20H45
  • mardi et jeudi en plus de ces heures 9H/10H
  • samedi 19H45/20H45 uniquement
troisièmement, les seuls jours où on aurait pu faire quelque chose sans se presser ont été gâché car il a attrapé un début d'insolation (moi aussi d'ailleurs mais beaucoup moins que lui)

quatrièmement, je l'ai trouvé beaucoup changé (caractère) par rapport à il y a trois ans.  J'ai l'impression qu'il se contenterait d'un rien (en n'importe quel domaine) mais il trouve toujours quelque chose à redire sur tout tout tout.

cinquièmement, je l'ai trouvé heureux deux fois en neuf jours; la première fois à la plage, la deuxième fois dans le train à son départ, merci ça fait plaisir.

sixièmement,  je ne sais pas si finalement c'est moi qui me fait un film du fait que j'étais contrariée de travailler pendant son séjour et de n'avoir (presque) rien pu faire par manque d'argent.


Pour terminer, j'ai juste eu l'impression d'avoir à faire avec une autre personne, totalement ou presque, différente qu'en 2008. Je sais que ce n'est pas le cas, mais c'est assez déroutant.
Malgré ça, jme suis trouvée plus à l'aise, plus ouverte avec lui. Enfin les premiers jours, car après, je ne sais pas pourquoi, ma carapace a repris du service :(



Vendredi 1er juillet 2011 à 0:00

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Je laisse aller gentiment aux vagues vertes 
La jolie musique qui trotte dans ma tête 
Quand je marche pieds nus entre sable et écume 
Et que loin derrière j'ai jeté l'amertume 


Sur les sentiers perdus de l'hiver rigoureux, 
Je me vois fort ému et à la fois heureux 
Regardant le soleil assouvir ma passion 
D'une langueur légère et emplie d'émotion ! 


Dans l'eau aux mille reflets se cache l'envie 
De départ de nuit à la rencontre de gares 
Pour d'autres histoires d'amour en des pays 
Où le soleil de minuit oublie nos retards 


Mes valises bouclées attendent à mes pieds, 
Et elles sont comblées d'amour et d'amitié 
Que sur le sable chaud, ou l'herbe tendre à souhait, 
Je saurai bien à qui les offrir cet été ! 


Et si je ne te trouve Toi dont je languis 
Déjà épris de cet instant qui tout guéri 
Je laisserai aller mon coeur à la chaleur 
Pensant que c'est Toi qui embrasse ma sueur 


Car moi je t'appartiens en toute liberté, 
Je t'offre tout mon coeur en ce mois de juillet ! 
Je saurai bien attendre, l'instant où tu viendras 
Où je pourrai enfin me blottir dans tes bras ! 


A la douceur des vagues sur la mer bleutée 
Je me laisse porter là où je n'ai plus pieds 
Nageant à la rencontre de mes illusions 
Où Sirène j'épouse tes ondulations 


Je te retrouverai là où d'autres amants 
Ont au creux de la nuit posé bien des serments 
Et j'entendrai ton chant parvenir jusqu'à moi 
Et en ce jour béni, je ne serai qu'à toi ! 


Qui m'appelle pour que j'invente pour l'hiver 
Des mots-désirs, des souvenirs tout à l'envers ? 
La chaleur accable mais des fonds vient le froid 
Des "Et si tu ne repartais pas avec moi" ... 


Je fais taire cette intolérable crainte, 
Je vis le présent profitant de nos étreintes, 
Et si la chaleur m'enivre en ce beau séjour, 
Je sais qu'elle accompagnera mes prochains jours ! 


Puisque c'est avec Juillet que j'ai fait l'amour ...





© La Belle, Pagnolesque (histoiredaimer.forum-actif.net/t91-poeme-de-juillet)

Dimanche 12 juin 2011 à 10:00

 Il avance d’un pas,

elle en recule de deux.

Son index caresse sa joue,

elle le fusille du regard.

Il la laisse faire,

 

Qui est-il  pour vouloir franchir sa forteresse?

Qui est-elle pour lui permettre d’entrer dans son fort ?

 

Il lui offre toute sa patience,

elle le remercie d’une fausse indifférence.

Il ne veut pas la brusquer

elle s’ouvre un peu.

 

Que lui veut-il ?

Qu’à t-elle à lui offrir ?

 

Il lui propose de boire un verre,

elle accepte timidement l’invitation.

Il la questionne,

elle répond par de simples regards.

 

Comment  cerner sa personnalité ?

Doit-elle lui faire confiance ?

 

quelques mois ont passés

 

Elle l’invite à dîner,

il est surpris de l’initiative.

Elle lui raconte ses blessures,

il lui prend affectueusement sa main.

 

La victoire est fragile, il le sait,
elle peut lui faire confiance sans crainte, elle le sait.




Note de l'auteure (MOI) : ce poème me donne l'impression de ne pas être fini, et vous, qu'en pensez-vous?
 

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