Aufildemavie

Ma vie

Vendredi 23 décembre 2011 à 0:00

 
Le plus terrible des enfants sages 
s'est enfin endormi, des étoiles dans les yeux 
et la joie au coeur. 
Dors, dors mon petit, 
la nuit est source de possible. 
Trop pressé de savoir ce qu'il 
trouverait dans ses chaussons, 
de bonne heure il se leva. 
Dors, dors mon petit, 
la nuit offre ce que la vie ne peut donner. 
Ses parents, riches de pauvreté, 
avait malgré tout, voulu lui offrir 
du mieux possible, son premier Noël. 
L'enfant ne trouva au pied du sapin 
qu'une orange et deux crottes au chocolat. 
Ne pleure pas, petit, 
ces cadeaux sont dérisoires 
mais tu auras toute ta vie 
le plus beau cadeau qu'un enfant puisse avoir. 
Ne pleure pas, petit, 
l'amour que tes parents te porte 
a énormément plus de valeur 
que le plus gros des Louis d'or.
.

Mercredi 19 octobre 2011 à 22:01

 L'orage qui grondait, faisait dans d'inquiétantes ombres sur les murs de notre salon,
en attendant l'accalmie, elle cousait prés du feu, des napperons en dentelle.
L'ambiance qui régnait dans la pièce était propices aux confidences.
Elle se souvenait aussi des grands moments de notre histoire.

"Te souviens-tu?" me disait-elle à chacun de ses souvenirs.
Mon sourire, mon regard acquiesceur lui valait bien plus que de simples mots.
Par les souvenirs du coeur, nous étions revenus au temps passé.

L'orage s'était tu. Comme pour nous laisser savourer solennellement ce doux voyage.
Les ombres inquiétantes avaient maintenant pris l'allure d'indiscrets témoins venus sans bruit
contempler la beauté de la scène que nous vivions.

Le retour du silence laissa place à la fusion de nos pensées.

Mardi 18 octobre 2011 à 21:58

 Je me promène prés de l'étang,
là où nous allions si souvent,
là où nous rêvions chacun en silence.
Te reverrais-je?
Dans le calme de cette soirée d'été
la question me revient sans cesse.
Sous le ciel étoilé, je rêve toute éveillée
dans l'espoir de te revoir.
Je me promène pour ne pas dormir.
Le sommeil est devenu un ami qui m'assomme
de rêves douloureux par la frustration qu'ils m'imposent.
Quand te reverrai-je?
Je m'assieds prés de l'étang,
j'observe sans volonté le paysage qui m'entoure.
L'eau reflète ton visage,
j'accuse mon imagination,
ta main sur mon épaule l'innocente.
A ses côtés, je termine ma ballade
le coeur léger.
Cette nuit-là, j'ai retrouvé un ami.

Dimanche 12 juin 2011 à 10:00

 Il avance d’un pas,

elle en recule de deux.

Son index caresse sa joue,

elle le fusille du regard.

Il la laisse faire,

 

Qui est-il  pour vouloir franchir sa forteresse?

Qui est-elle pour lui permettre d’entrer dans son fort ?

 

Il lui offre toute sa patience,

elle le remercie d’une fausse indifférence.

Il ne veut pas la brusquer

elle s’ouvre un peu.

 

Que lui veut-il ?

Qu’à t-elle à lui offrir ?

 

Il lui propose de boire un verre,

elle accepte timidement l’invitation.

Il la questionne,

elle répond par de simples regards.

 

Comment  cerner sa personnalité ?

Doit-elle lui faire confiance ?

 

quelques mois ont passés

 

Elle l’invite à dîner,

il est surpris de l’initiative.

Elle lui raconte ses blessures,

il lui prend affectueusement sa main.

 

La victoire est fragile, il le sait,
elle peut lui faire confiance sans crainte, elle le sait.




Note de l'auteure (MOI) : ce poème me donne l'impression de ne pas être fini, et vous, qu'en pensez-vous?
 

Samedi 28 mai 2011 à 19:04

  

Je me laisse aller,

aller à mes pensées

les pires comme les meilleures.

 

Les pires sont ma vie, ma vie en mieux

les meilleures, des leurs qui essaient de me faire  rêver.

 

A mes joies que je ne connais plus

à mes peines que je traîne depuis trop longtemps.

 

Combien de temps faudra t-il encore attendre

avant que la délivrance n’arrive ?

 

Attendre, attendre, là est mon mal,

l’envie, la force, le courage

m’ont quitté depuis beaucoup de temps.

 

Se battre ou ne pas se battre ?

Pourquoi l’un plus que l’autre ?

Car de toutes manières, l’issue en est la même.

 

Pendant tout ce temps, je me suis battue, démenée

mais mes efforts ont été vains.

 

Ce cinéma sans nom n’a que trop duré,

je veux que tout ça s’arrête.

 

Maintenant.

 

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