Mon arrêt prenait fin aujourd'hui et pour l'occasion j'ai eu rendez-vous chez le médecin.

Alors je suis prolongé jusqu'au 14 octobre 2011, des séances de kiné et une IRM à passer.

Si les résultats de l'IRM montrent que les lésions du genou droit de 2005 se sont aggravées, mon dossier d'Accident de Travail sera réouvert.

Et qu'est-ce qui s'est passé en 2005 me demandez-vous bande de curieux? 

Il s'est passé que le 31 décembre 2005, j'ai eu la bonne idée de me rétamer sur mon lieu de travail alors que ma collègue de l'après-midi venait de débaucher et que celle du soir n'était pas encore arrivée!

Je suis juste tomber de ma hauteur et j'ai récolté:

une entorse au ligament latéral interne
un hématome interne
la rotule déplacée et désaxée

Mon genou droit a claqué contre mon genou gauche avant de claqué par terre et tout en faisant un noeud entre elles, ma jambe droite faisait un angle droit avec ma cuisse au niveau du genou et les péripéties commençèrent.

Avant de ma casser la figure, j'étais parti pour aller aux toilettes où j'ai fait badaboum avant d'avoir eu le temps d'y accéder.  Les toilettes étaient au fin fond de la réserve et moi je me suis cassée la figure "au début" de la réserve (juste derrière le rideau de séparation magasin/réserve).

Evidemment, avec la chance qui est la mienne, pas un chat dans les parages pendant 10 bonnes minutes, le rideau s'étant refermé, j'étais toute seule dans une semi-obscurité avec pour seule compagnie,  ma montée de panique et mes douleurs aux deux jambes (des orteils jusqu'au haut des cuisses).

Au  bout d'un moment vient enfin quelqu'un. SOULAGEMENT.  Un bien brave employé libre-service, 40 kg tout mouillé qui avait entreprit la rude tâche de me soulever moi, mes 110kg et mes jambes hors-service!!!

Son effort fût vain, et je suis donc restée assise par terre. Je ne sais plus si c'était avant ou après ça, mais il remarqua que j'avais un talkie-walkie et me demanda si je pouvais appeler la sécurité avec.

Bafouillant (d'ailleurs je ne sais pas s'il m'a entendue ou même comprise), je lui ai répondu qu'il n'y avait pas de bouton pour appeler directement la sécurité. Plus tard, beaucoup plus tard, j'ai réalisé que j'aurais pu juste appuyer sur le bouton "marche" et parler pour appeler qui j'avais besoin (ce que je faisais quand j'avais besoin de parler à mes collègues, tout simplement)

Ce brave monsieur est donc parti chercher de l'aide et vlà t'y pas que toute une armada de gens que je connais ou pas s'est retrouvée autour de moi à me demander ce qui s'était passé et comment et pourquoi j'étais tombé (Mais si je le savais, je serais peut-être pas tombé, bêta!)

C'est alors qu'une recherche de "quoi m'asseoir" s'entreprit et là c'est pas de la tarte les enfants!
On m'apporta un caddie avec son "couvercle" (oui le chariot pour faire les courses), ne pouvant m'appuyer sur mes jambes, le caddie s'est révélé être trop haut et j'ai failli me coincer les doigts entre le chariot et son couvercle.

On m'apporta donc un gros pot de fromage blanc vide qu'on avait posé à l'envers sur le sol. Je ne pouvais pas plier les jambes, le pot était trop bas et vous savez quoi? On m'apporta ENFIN une chaise à roulette (qui roulait mal). Et si on aurait commencé par là?  Si on aurait commencé par là, l'ambulance serait arrivée avant que la sortie de secours soit dégagée. SORTIE DE SECOURS QUI DOIT RESTER LIBRE D'ACCES EN TOUTE CIRCONSTANCE.

Surtout que dans la galerie, il y a une pharmacie, qui avait un fauteuil roulant "en exposition", alors je ne sais pas si c'est possible ou pas, mais au lieu de me faire manquer de tomber encore, ils auraient pû demander le fauteuil à la pharma jusqu'à l'arrivée de l'ambulance, ça aurait été plus simple, plus rapide et surtout plus sécuritaire!

D'ailleurs quand l'ambulance est arrivé, le dernier chariot de stock venait tout juste d'être déplacé.  On a même dit à ma soeur (qui était aussi ma collègue) que c'était de ma faute si j'étais tombé car j'avais porté des bottes vertes de femme  et que c'est à cause de ça que j'aurais glissé.

Sauf que je portais des baskets grises et que je chausse du 46.  Cherchez l'erreur.

Tout ce cirque pour pas que je porte-plainte, il fallait bien trouver du temps pour libérer la sortie de secours, et que ma chute soit de ma faute d'où le coup des chaussures.

Ayant remarché (enfin remis un pied à peu près l'un devant l'autre), j'ai pas porté-plainte, puis même que je l'aurais fait, ça ne m'aurait pas rendu mes jambes pour autant et je n'aurais pas fait le poids devant ces entreprises.

 J'adore lire, le problème c'est qu'en ce moment, enfin surtout depuis la fin de l'aventure HP, je ne sais plus trop quoi lire, et je n'ai pas toujours les finances pour acheter ni le temps pour aller à la bibliothèque mais je compte bien me faire offrir un ou deux livres d'ici Noël ou mon anniversaire, quoique pour Noël, ma mère nous a dit qu'aurait rien vu qu'il y a les deux petits d'abord "à faire".

Puis je sus tombée sur le blog de laviedeslivres.cowblog.fr/ma-bibli-3139794.html  où il y a toute une liste de titre de livres, donc je vais choisir quelques titres qui m'inspirent (d'ailleurs si vous avez déjà lu les bouquins dont je vais mettre les titres, MERCI de me dire ce que vous en pensez et MERCI de ne pas raconter l'histoire et surtout pas LA FIN), ensuite je tâcherais quand j'aurais un moment de les trouver en magasin et de faire en sorte que ma mère ou ma soeur m'en offre un ou deux. Enfin, il faut aussi que la couverture,  éventuellement le résumé m'inspirent, sinon le bouquin il restera bien au chaud sur l'étagère du magasin.

Donc voilà, livres m'inspirant "au titre":

Alexia - Quand nous étions morts -  Fransec Mirralles
Cher inconnu - Berlie Doherty
Coeur perdu en Atlantide - Stephen King
Enlèvement - Tara Taylor Quinn
Hésitation - Stéphenie Meyer
J'avais douze ans... -  Nathalie Schweighoffer
L'enfant derrière la porte - David Bisson
L'enfant qui voulait mourir - Henry Denker
Mortel secret - Carlene Thompson

 Et voilà, on s'en douté un peu, et la nouvelle est tombée (elle ne s'est pas fait mal rassurez-vous :P)  jeudi après-midi: ma soeur est enceinte de 3 mois et demi, et elle a déjà deux enfants, Amalia qui aura 2 ans le 26 septembre 2011 et Timéo qui aura 6 mois le 1 er octobre 2011.

Bon, c'est pas qu'on n'est pas contentes, mais on est surtout un peu  beaucoup anxieuses pour différentes raisons:

- ça fait déjà 6 ans de suite qu'elle est enceinte :
1ère grosssesse => finie à 3 semaines (c'est d'ailleurs à ce moment qu'elle a su qu'elle était enceinte)
2ème grossesse => finie à 3 mois de grossesse provoquée par une bagarre ( son beau-frère a souhaité qu'elle perde le bébé, elle s'est énervé, il lui a foutu un coup de barre en fer dans le ventre, résultat fausse couche)
3ème grossesse =>  finie à 5 mois et demi par une Interruption Médicale de Grossesse, la petite est quand même naît vivante, mais n'a vécu qu'une heure et demie
4ème grossesse => Amalia
5ème grossesse => Timéo
6ème grossesse => En cours

Avec tout ça, son corps n'a pas le temps de se reposer, elle est jeune est déjà très fatiguée, boulot + grossesse + bébés à s'occuper + appartement à entretenir = mauvais mélange, et surtout ne demandez pas ce que fait le père, la réponse est RIEN RIEN RIEN, enfin si, il fait des gosses point.

- Vu ses antécédents, depuis sa 3ème grossesse, ses grossesses sont hyper surveillées car elle est sujette aux grossesses à risques, donc quand elle travaille alors qu'elle est enceinte, elle est aussitôt mise en arrêt pour éviter tout effort superflu (et contrairement aux rumeurs qui peuvent circuler NON NON NON ELLE NE FAIT PAS DES ENFANTS POUR TOUCHER LES ALLOCATIONS)

- Son mec a un travail (ça, au moins il sait en trouver, il a tout les défauts du monde et plus encore, mais faut quand même être honnête et dire ce qui est, du boulot il en a eu, il en a perdu mais en a toujours retrouvé, sa plus longue période de chômage a été de 1 mois, son dossier ASSEDIC n'a pas eu le temps d'être terminé qu'il avait retrouvé du boulot). Elle, venait d'en trouver un (grâce à moi) et est maintenant en arrêt préserver sa grossesse. Donc, même sans percevoir des salaires mirambolants, ils commençaient à se sortir la tête de l'eau, mais la grossesse et la naissance vont entraîner des dépenses qui arriveront plus vite, plus nombreuses que les entrées d'argent, ce qui ne va pas arranger leur situation

- Avec tout ça, et la  très "grande responsabilité de Môsieur", ma mère (moi aussi mais surtout ma mère) va se faire un sang d'encre lorsque la dernière ligne droite va arriver. Pour la rassurer, elle va sûrement vouloir (comme pour la grossesse de Timéo) que ma soeur et les petits viennent à la maison.
Si ma soeur reste chez elle  et qu'elle est prise de contractions, que le travail commence et qu'ils n'ont pas de crédit  ni l'un ni l'autre pour nous joindre, il serait fichu d'envoyer ma soeur à pied pour nous dire ce qu'il se passe!!! Ou même s'il est au boulot et ma soeur sur le point d'accoucher, elle aussi serait parfaitement capable de venir à pied chez nous, voir jusqu'à l'hôpital!!!

Du coup, comme l'an dernier Môsieur ne va pas vouloir rester chez lui tout seul (bah non, qui va lui faire à manger, la vaisselle, le ménage, les courses hein? pas lui, ben non, c'est trop fatiguant ben voyons) donc ils vont venir eux 4 plus les 2 chiens et une fois le petit né, ils reviendront au moins une semaine pour qu'elle prenne ses marques avec ses trois enfants, reprenne un peu de forces et Môsieur qui sera malgré sollicité ne fera rien si ce n'est d'être trop fatigué alors qu'il aurait pu se reposer un peu s'il serait resté chez lui le temps que ma soeur et les petits soient chez nous.

Et pendant la cohabitation, ça va encore clasher grave, surtout à cause de lui comme d'habitude (mais est-ce bien utile que je le précise?) Car ma mère va en avoir marre que ça soit toujours ma soeur qui fasse tout,  va passer plus d'un savon à son "bien-aimé" gendre, ma soeur va en avoir marre que ma mère engueule son mec et par période va venir se plaindre à nous qu'elle en a marre de son mec, qu'elle va  (re-re-re-re)faire un break qu'il acceptera (ou pas),  son comportement à lui s'améliorera de 3 jours à 1 semaine maxi, elle viendra nous chanter ses louanges pendant ce laps de temps avant de nous dire qu'elle est sur le point de le quitter et sera de retour enceinte avant de le faire et la boucle recommencera. Môsieur veut 5 enfants, Môsieur veut, Môsieur aura.  (et ça, c'est dans tout les domaines)

Et nous pendant ce temps-là,  on essaie de garder notre sang-froid, de ne pas se fâcher avec ma soeur car c'est ce que Môsieur veut, mais ça, Môsieur n'aura pas.

 Bah voilà! J'allais peut-être signer un CDI, et même si c'est un boulot que j'aime pas, le CDI je l'aime lui!!!! Surtout que ça serait le premier de toute ma vie!!! Mais je suis en arrêt pour une semaine avec risque de prolongation.

Je vous explique:

Le 31 décembre 2005, j'ai eu un accident de travail où j'ai eu :

une entorse au ligament interne
la rotule déplacée et désaxée
et un hématome interne

tout ça au genou droit.


Et cette année, depuis que je travaille, mes douleurs ont repris du service mais restaient supportables mais là depuis une quinzaine de jours, du dos aux chevilles, en passant par les orteils, tout les mouvements sont méga douloureux  mais comme il faut bien que je les fasse, alors je serre les dents et je les fais tant bien que mal et hier profitant que ma soeur ait une consultation chez la doctoresse, j'y vais aussi et le verdict tombe:

lombalgie
sciatique droite
et gonalgie bilatérale

et pour soigner tout ça, j'ai un traitement à prendre et un arrêt de travail.

Mon genou droit n'a pas supporter tout mes trajets à vélo (j'ai pas compté, mais je dois bien faire 8-10 km par jour) plus mon boulot d'agent d'entretien. Donc, ne pouvant plus trop m'appuyer sur mon genou droit c'est naturellement que je compensais par le genou gauche, mais c'est pareil à force d'être trop sollicité bah le pauvre il en peut plus non plus et à force de boiter d'un côté, boiter de l'autre, ça m'a donné mal au dos (oui oui je suis bonne pour la casse !!!) ce qui m'a déclenché ma sciatique droite!

En attendant, que je sois assise, couchée, debout, j'ai mal mal mal partout, alors j'ai bien pensé à marcher sur les mains, mais d'une part pour pousser ma mère en fauteuil roulant ça risque d'être un peu compliqué et d'autre part, je serais fichue de me tordre les coudes et les poignets   et que j'arrive à tenir l'équilibre, ce qui n'a jamais été le cas, même avant mon accident de travail de 2005!!!!

 Comme vous le savez, ça fait déjà 3 mois que je travaille, dans le nettoyage industriel.

Et à mon embauche, tellement c'était cradingue beurk on n'avait à peine le temps de tout faire, aujourd'hui c'est plutôt le contraire. 

On est plus que deux pour un bâtiment de 7 étages et on arrive parfois à finir le boulot 30 à 45 minutes plus tôt que l'heure de débauche!

Du coup, ça me laisse le temps de faire le ménage en rêvassant, j en vidant les poubelles, essuyant les bureaux, j'essaie de m'imaginer qui sont les personnes qui les occupent.

Dans une salle, dans la première rangée: j'ai fais deux catégories:

- dans l'une, les poubelles sont toujours remplies de papiers raturés, chiffonnés (ATTENTION, je ne lis pas les documents),  bureaux toujours bie rangés, nickels, ceux-là je les appelles "les travailleurs"

- dans l'autre, les poubelles sont toujours remplies de filtres à café (parfois il y en a deux ou trois le même jour!), de boîtes de gâteaux,  parfois sur les bureaux se trouvent des gobelets vides (ou pas d'ailleurs) de café, de jus d'orange ou de thé. Quelques fois, un magazine ou deux trône(nt) par dessus-le clavier! Eux, je les appelles "les bouffaillons"

Quant à une autre salle, ailleurs dans le bâtiment, il y a ceux que j'appelle, les "travailleurs assidus" ou "les acharnés du boulot". Toutes leurs poubelles sont remplies de déchets alimentaires, des gobelets avec des restes de cafés sur le bureaux. Des dossiers à n'en plus finir en guise de décorations!!! A mon avis ils ne s'arrêtent jamais de travailler même à l'heure du déjeûner ou bien ils n'ont peut-être pas le temps de rentrer chez eux pour manger (c'est plus probable).