Aufildemavie
Ma vie
Dimanche 20 mars 2011 à 11:14
De cette maison surplombant le lac, ne nous viennent
plus de cris d'enfants. Ils ont laissé place à un grand silence.
Pourtant la maison n'est pas vide; il n'y a de
vie que cette vieille dame.
Chaque jour, chaque soir, elle répète,
continuellement, comme un rituel, les mêmes gestes.
Juste avant de se coucher, elle embrasse, sur la
photo, sa chère descendance, sans oublier son défunt
mari.
Au crépuscule qui s'annonce, elle se souvient;
tantôt complice, où pour de petites bêtises elle couvrait
ses petis-enfants face à leurs parents,
tantôt sévère, où excédée par l'attitude d'un adolescent trop
confiant, la gifle était tombée.
Alors nostalgique et le sourire aux lèvres, elle s'endormit
pour la dernière fois.
plus de cris d'enfants. Ils ont laissé place à un grand silence.
Pourtant la maison n'est pas vide; il n'y a de
vie que cette vieille dame.
Chaque jour, chaque soir, elle répète,
continuellement, comme un rituel, les mêmes gestes.
Juste avant de se coucher, elle embrasse, sur la
photo, sa chère descendance, sans oublier son défunt
mari.
Au crépuscule qui s'annonce, elle se souvient;
tantôt complice, où pour de petites bêtises elle couvrait
ses petis-enfants face à leurs parents,
tantôt sévère, où excédée par l'attitude d'un adolescent trop
confiant, la gifle était tombée.
Alors nostalgique et le sourire aux lèvres, elle s'endormit
pour la dernière fois.
Vendredi 18 mars 2011 à 17:20
Cette étendue de verdure, comme on n'en voit
presque plus, offre aux promeneurs, une halte où
une impression de grande liberté se dégage.
Les plus imaginatifs rêveront leurs vies, avec des;
"seulement si j'avais..., seulement si je pouvais..."
des vies qui n'auraient pas leurs tournures actuelles.
Cette étendue, appelle aux beaux jours,
de par son grand espace, les enfants un peu aventuriers,
des cours d'immeubles.
Alors, sur ce simple terrain, dans un joyeux chaos,
ces gamins-là profitent de leurs enfances et contrairement
à d'autres n'attendent pas d'être adultes pour se rêver
Jeudi 17 mars 2011 à 10:47
Par ce matin froid, l'enfant attend, seul.
Peu à peu, son souffle se dépose sur le carreau,
encore embué de cette nuit fraîche et humide.
Doucement, le jour se lève, et de
ses timides rayons, le soleil réchauffe les
couleurs de ce paysage qui entoure l'enfant.
Derrière cette vitre, il souffre de l'absence
de son père et avec impatience il attend son
éventuel retour.
Soudain, le bruit d'une voiture fait sortir
l'enfant de ses rêveries et l'amène dans
le jardin.
Son coeur s'accélère et de ses doigts
tremblants, il resserre l'ours en peluche que
son père lui avait offert en lui promettant qu'il
reviendrait trés vite.
Le voeux qu'il l'a fait cette nuit au passage de
l'étoile filante ne se réalisera pas aujourd'hui.
En voyant sa mère sortir de la voiture,
ses yeux s'emplirent de larmes et dans ses
bras, alla s'y jeter.
Alors blotti, contre le coeur de sa mère, ses larmes
se séchèrent rapidement et le coeur plus léger, sa
vie d'enfant repris son cours.
Peu à peu, son souffle se dépose sur le carreau,
encore embué de cette nuit fraîche et humide.
Doucement, le jour se lève, et de
ses timides rayons, le soleil réchauffe les
couleurs de ce paysage qui entoure l'enfant.
Derrière cette vitre, il souffre de l'absence
de son père et avec impatience il attend son
éventuel retour.
Soudain, le bruit d'une voiture fait sortir
l'enfant de ses rêveries et l'amène dans
le jardin.
Son coeur s'accélère et de ses doigts
tremblants, il resserre l'ours en peluche que
son père lui avait offert en lui promettant qu'il
reviendrait trés vite.
Le voeux qu'il l'a fait cette nuit au passage de
l'étoile filante ne se réalisera pas aujourd'hui.
En voyant sa mère sortir de la voiture,
ses yeux s'emplirent de larmes et dans ses
bras, alla s'y jeter.
Alors blotti, contre le coeur de sa mère, ses larmes
se séchèrent rapidement et le coeur plus léger, sa
vie d'enfant repris son cours.
Mardi 15 mars 2011 à 18:00
Ce pont, autrefois entier, donnait aux amoureux,
accés à une cachette où régnait
la plus pure des poésies.
Le chant des oiseaux, le bruissement des
branches d'arbres dans une douce brise
offraient aux amoures naissantes des adolescents
leurs inoubliables premières musiques.
Aujourd'hui, comme la plupart des romances
qu'il a vu naître
ce ponton est rompu.
Cependant, ce coin de paradis où l'on vit
d'amour et d'eau fraîche, reste accessible
à qui saura trouver le chemin du bonheur.
accés à une cachette où régnait
la plus pure des poésies.
Le chant des oiseaux, le bruissement des
branches d'arbres dans une douce brise
offraient aux amoures naissantes des adolescents
leurs inoubliables premières musiques.
Aujourd'hui, comme la plupart des romances
qu'il a vu naître
ce ponton est rompu.
Cependant, ce coin de paradis où l'on vit
d'amour et d'eau fraîche, reste accessible
à qui saura trouver le chemin du bonheur.
Lundi 14 mars 2011 à 18:10
Le soleil est enfin là, de ses chauds rayons,
il fait sortir les gens de leurs
appartements.
C'est alors, que sur cette table de bois, accompagnées
de leurs chiens, ils se retrouvent entre eux.
Le plus souvent ce sont des personnes âgées.
A leur façon, elles refont le monde, parlent de
la pluie et du beau temps, débattent avec ardeurs des
avantages et inconvénients de leur époque et ceux
d'aujourd'hui.
Parfois, elles ne se disent rien. Elles observent
leurs chiens jouaient entre eux, et l'aprés-midi
se termine par le seul fait d'être ensemble.
il fait sortir les gens de leurs
appartements.
C'est alors, que sur cette table de bois, accompagnées
de leurs chiens, ils se retrouvent entre eux.
Le plus souvent ce sont des personnes âgées.
A leur façon, elles refont le monde, parlent de
la pluie et du beau temps, débattent avec ardeurs des
avantages et inconvénients de leur époque et ceux
d'aujourd'hui.
Parfois, elles ne se disent rien. Elles observent
leurs chiens jouaient entre eux, et l'aprés-midi
se termine par le seul fait d'être ensemble.