Je me laisse aller,
aller à mes pensées
les pires comme les meilleures.
Les pires sont ma vie, ma vie en mieux
les meilleures, des leurs qui essaient de me faire rêver.
A mes joies que je ne connais plus
à mes peines que je traîne depuis trop longtemps.
Combien de temps faudra t-il encore attendre
avant que la délivrance n’arrive ?
Attendre, attendre, là est mon mal,
l’envie, la force, le courage
m’ont quitté depuis beaucoup de temps.
Se battre ou ne pas se battre ?
Pourquoi l’un plus que l’autre ?
Car de toutes manières, l’issue en est la même.
Pendant tout ce temps, je me suis battue, démenée
mais mes efforts ont été vains.
Ce cinéma sans nom n’a que trop duré,
je veux que tout ça s’arrête.
Maintenant.