Aufildemavie

Ma vie

Mardi 22 mars 2011 à 15:54

 Ils sont amis, 
sûrement pour la vie. 
Mais voilà, 
elle l'aime 
il ne l'aime pas. 
Alors comment faire pour les unir? 
Peut-être faut-il laisser faire le temps 
ou bien pousser le destin à cette union. 
Personne ne le sait. 
Seul l'avenir nous le dira 
Alors? 
Amour toujours 
Amour peut-être.

Lundi 21 mars 2011 à 16:35

Son guidon
est prison,
à bercer pour l'éternité
un enfant qui ne s'endormira jamais
Les balades sont ici nommées
changes et tétées.

Voici enfin son premier mot,
ses parents en son fier,
il devient leur roi.

Bêtise sur bêtise
c'est à présent sa devise.
Ses parents ne sont plus patients
il devient tyran.

Plus tard, une fille
viendra illuminer ses pupilles.
A présent,
ils achètent un appartement.

Un besoin d'argent se fait sentir
Confiant
il en demande à ses parents.

Ils sont à bout
de ne pouvoir joindre les deux bouts.
Aucune ruse n'est possible
pour admettre l'inadmissible.

Ne supportant pas sa première frustration
il a tout cassé dans la maison.
Ses parents en tremblent de peur
devant leur "petit bonheur"








Dimanche 20 mars 2011 à 11:14

 De cette maison surplombant le lac, ne nous viennent 
plus de cris d'enfants. Ils ont laissé place à un grand silence. 
Pourtant la maison n'est pas vide; il n'y a de 
vie que cette vieille dame. 
Chaque jour, chaque soir, elle répète, 
continuellement, comme un rituel, les mêmes gestes. 
Juste avant de se coucher, elle embrasse, sur la 
photo, sa chère descendance, sans oublier son défunt 
mari. 
Au crépuscule qui s'annonce, elle se souvient; 
tantôt complice, où pour de petites bêtises elle couvrait 
ses petis-enfants face à leurs parents, 
tantôt sévère, où excédée par l'attitude d'un adolescent trop 
confiant, la gifle était tombée. 
Alors nostalgique et le sourire aux lèvres, elle s'endormit 
pour la dernière fois.

Vendredi 18 mars 2011 à 17:20

Cette étendue de verdure, comme on n'en voit 
presque plus, offre aux promeneurs, une halte où 
une impression de grande liberté se dégage. 
Les plus imaginatifs rêveront leurs vies, avec des; 
"seulement si j'avais..., seulement si je pouvais..." 
des vies qui n'auraient pas leurs tournures actuelles. 
Cette étendue, appelle aux beaux jours, 
de par son grand espace, les enfants un peu aventuriers, 
des cours d'immeubles. 
Alors, sur ce simple terrain, dans un joyeux chaos, 
ces gamins-là profitent de leurs enfances et contrairement 
à d'autres n'attendent pas d'être adultes pour se rêver

 

Jeudi 17 mars 2011 à 10:47

 Par ce matin froid, l'enfant attend, seul. 
Peu à peu, son souffle se dépose sur le carreau, 
encore embué de cette nuit fraîche et humide. 
Doucement, le jour se lève, et de 
ses timides rayons, le soleil réchauffe les 
couleurs de ce paysage qui entoure l'enfant. 
Derrière cette vitre, il souffre de l'absence 
de son père et avec impatience il attend son 
éventuel retour. 
Soudain, le bruit d'une voiture fait sortir 
l'enfant de ses rêveries et l'amène dans 
le jardin. 
Son coeur s'accélère et de ses doigts 
tremblants, il resserre l'ours en peluche que 
son père lui avait offert en lui promettant qu'il 
reviendrait trés vite. 
Le voeux qu'il l'a fait cette nuit au passage de 
l'étoile filante ne se réalisera pas aujourd'hui. 
En voyant sa mère sortir de la voiture, 
ses yeux s'emplirent de larmes et dans ses 
bras, alla s'y jeter. 
Alors blotti, contre le coeur de sa mère, ses larmes 
se séchèrent rapidement et le coeur plus léger, sa 
vie d'enfant repris son cours.

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