Excuse-moi autant du délais si long entre ton passage et la réponse, que de déterrer ce texte... je ne voulais pas abimer tes poèmes avec des mots hors de propos. je lis ton état d'esprit, et il me peine un peu.Je me dis que la thyroïde y est pour quelque chose, mais pas seulement. Par sympathie, je te dirai à quel point je te comprends, que la vie est difficile et souvent elle nous semble inextricable. Personne ne nous y à préparé, et nous n'y préparerons pas nos suivants. Mais je me dois d'être honnête avec toi : ce qu'on nous apprend on ne le croit pas ou on l'oublie, on ne garde de souvenir que de ses expériences, bonne ou mauvaises. Si on apprends à marcher en tombant, comment apprendra-t'on à vivre?... Pas si désespérant que ça, non? la confiance et l'importance qu'autrui nous porte est aussi importante que celle que l'on s'accorde, toi tu manques des deux. Pourquoi te dénigres-tu ? tu as déjà de la chance d'avoir de quoi gagner de quoi te nourrir, et une tête pas si mal faite à en juger de tes textes, il y a de quoi rendre certains jaloux. Il te faut te battre pour gagner ton indépendance, et tu pourras être fière de chaque pas que tu feras. Ce n'est pas l'enfer, ici, c'est le paradis et tu ne le vois pas. A chaque choix que tu fais tu te crée un nouvel avenir. Tout est possible, mais il faut le rêver pour lui donner une chance d'exister, puis, une fois les plans dessinés il te faut le construire. Rien n'est facile, tout à un prix. Et si c'est cher payé, crois moi ça en vaut la peine. Je ne doute pas de ton imagination,si tu manques juste de volonté je peux te prêter une main pour te relever (désolé,l'autre je m'en sert pour me retenir en ce moment :s). Ensuite? bin c'est tout droit, tracé dans la ligne de vie de ta main droite, celle qui doit saisir les chances que tu te donnes. Je t'offre une part de mon courage (fais en bon usage!)et une grand dose de confiance: celle que j'ai en toi. Amicalement, Pascal.