Aufildemavie

Ma vie

Mardi 3 mai 2011 à 18:16



La thyroïde et ses maladies

 

Il en existe plusieurs :

-l’hypothyroïdie

-l’hyperthyroïdie

-le goître thyroïdien

-la thyroïdite (plusieurs sortes)

-les nodules de la thyroïde

-le cancer de la thyroïde

 

Pour ma part je souffre d’hypothyroïdie avec des nodules et un goître. Enfin non, ce n’est pas si simple que ça en fait. Donc je parlerais plus de cette maladie-là que les autres.

 

Je vais tâcher d’expliquer le plus clairement possible : une personne peut avoir une période d’hypo et une période d’hyper avec un laps de temps plus ou moins long. Moi, qui bien sûr ne fais jamais rien comme tout le monde, je fais les deux (hyper et hypo) en même temps, de plus,  et d’après mon endocrinologue, c’est la première fois que les médecins voient un cas comme ça.

 

Les effets de la maladie sont plutôt intérieurs et il est difficile de voir de prime abord si une personne souffre ou non d’un dysfonctionnement de la glande thyroïde, si ce n’est une variation de poids qu’on assimile trop souvent à un déséquilibre alimentaire.

 

Effets de la maladie :

 

l’hypothyroïdie : provoquée par la baisse des hormones thyroïdiennes, entraîne des manifestations variées, comme un ralentissement du rythme cardiaque et du transit intestinal, une frilosité, une prise de poids ainsi qu’une baisse de la libido. 

 

l’hyperthyroïdie : L'hyperthyroïdie, provoquée par une augmentation des hormones thyroïdiennes, entraîne une accélération de nombreuses fonctions de l’organisme comme par exemple, une augmentation de la température, une augmentation du rythme cardiaque, des tremblements, un amaigrissement ou une anxiété…

 

Pour ma part, je ressens surtout un besoin énorme de dormir, une flemme inimaginable (quand je n’ai pas mon traitement) , des sautes d’humeurs incontrôlées, des idées noires et une prise de poids (qui depuis mon traitement se stabilise).

Je développe également en trop grande quantité les hormones mâles (testostérones) ce qui entraîne une pilosité excessive (diminuée depuis le traitement) et par ordre médical je ne peux pas prendre la pilule. Ma thyroïde dérègle aussi mes glandes surrénales qui du coup fabrique trop de cortisol, d’où ma fatigue.

 

Les traitements :

 

hypothyroïdie :   est une maladie qui ne se guérit pas, mais se contrôle très bien en prenant quotidiennement des hormones thyroïdiennes de remplacement (ou de substitution). L’apport d’hormones permet de compenser le mauvais fonctionnement de la thyroïde et de rétablir un métabolisme normal.

L’hormone de synthèse la plus prescrite est la thyroxine (T4) sous forme de lévothyroxine sodique en comprimé (Levothyroid® ou Synthroid®). La majorité des personnes devront en prendre quotidiennement durant toute leur vie. Ce médicament corrige les symptômes de l'hypothyroïdie chez les adultes en quelques semaines. Chez les personnes âgées ou celles qui ont des problèmes cardiaques, le délai peut être plus important, car les doses sont augmentées très progressivement pour ménager le coeur.

Dans le corps, une partie des hormones T4 est transformée en triiodothyronine (T3). Il n’est donc généralement pas nécessaire de prendre un traitement par T3 en plus de la lévothyroxine. Exceptionnellement, le médecin peut toutefois prescrire de la T3 en association à la T4, habituellement pour un traitement temporaire.

Un suivi médical (comprenant un test sanguin) a lieu généralement quelques mois après le début du traitement, puis chaque année. Il permet de vérifier que la dose administrée convient toujours aux besoins de l'organisme. Les besoins en hormones thyroïdiennes peuvent varier selon l'âge, l’évolution de la maladie et d'autres facteurs, comme une grossesse.

Dans le cas où un taux de cholestérol sanguin élevé est attribuable à l’hypothyroïdie, celui-ci revient à la normale une fois l’hypothyroïdie contrôlée.

 

En ce qui me concerne, je prends du Levothyrox 75 à jeûn tout les matins . J’ai commencé mon traitement en juillet 2007 par du Levothyrox 25 pendant 7 jours, ensuite je suis passée au 50  pendant trois mois, et suite à une prise de sang de contrôle (à faire tout les 3 mois) je suis arrivée au 75 et pour l’instant je n’en bouge pas.

J’ai aussi à faire régulièrement (au minimum tout les 6 mois) une échographie (d’ailleurs faudrait que je fasse celle que j’avais à faire l’an dernier) .

 

Source : ma vie personnelle et http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypothyroidie_pm#P110_15169

 

Par mamour44444 le Mardi 3 mai 2011 à 20:25
je ne sais que te dire.........
désolé
courage
tu racontes cela avec humour ( noir)
sois forte
.........
des banalités je sais, mais dur de dire autre chose....
Par Elaya17 le Mercredi 4 mai 2011 à 6:48
T'inquiètes, il n'y rien à dire, puis vaut mieux en rire qu'en pleurer.

En plus malgré tout, j'ai quand même de la chance, certaines personnes en souffrent beaucoup plus que moi, voir tombent carrément dépression, pour moi ce n'est pas le cas. J'ai des coup de blues, de petite déprimes mais ça s'en va comme c'est venu.

Ca ne m'empêche pas de vivre contrairement à d'autres.
Par des-etoiles le Mercredi 4 mai 2011 à 23:10
Cathy en est à 175, depuis sa thyroïdectomie totale, l'année dernière. Un souvenir de Tchernobyl, semble-t-il. Son humeur est moins fluctuante, même si ce n'est pas évident tous les jours pour elle. Rien n'est jamais aussi facile qu'il n'y parait, et si l'épreuve semble dure, elle n'en diminue pas la volonté et le courage . Ne négliges pas ton suivi médical, pas la peine de te rajouter des soucis, hein! Amicalement, Pascal.
Par Elaya17 le Jeudi 5 mai 2011 à 8:52
Thyroïdectomie totale??? Ca veut dire qu'elle s'est fait enlever la thyroïde?

Pendant un temps les médecins me parlaient de cette opération, mais vu mon cas (à cause du goître et des nodules), ils ont dit que ce n'était pas possible.

T'inquiètes pas pour mon suivi médical, même si c'est vrai que je ne vais pas toujours aux échographies, j'ai un suivi régulier avec mon médecin traitant.
Puis depuis deux ans, presque trois, j'arrive à savoir quand ça ne va pas et si c'est à cause de ma glande ou du traitement.

Ouais, il paraît que c'est souvent dû à cause de Tchernobyl. Quand elle était enceinte de moi (je suis née en juin 1983), ma mère avait déjà ce problème et c'est (selon les médecins) parce qu'elle a continué le Levothyrox pendant sa grossesse que ça m'a déréglée les hormones.
Alors logiquement, quand elle a été enceinte de ma soeur (née en octobre 1986) elle a arrété le traitement pendant sa grossesse, mais ma soeur a apparemment aussi des problèmes d'hormones parce que justement ma mère a arrété le traitement lorsqu'elle était enceinte que ça a joué sur les hormones de ma soeur (toujours selon les médecins)!

Ma mère est monté jusqu'à 300, mais comme c'est une dose mortelle, elle était surveillé à fond, aujourd'hui elle est à 250, il y a trois mois elle était à 175 et encore avant à 275. Ils n'arrivent pas à lui trouver le bon dosage, quand ils pensent qui l'ont trouvé, sa glande se dérègle et c'est reparti pour une nouvelle dose.

Non c'est sûr ce n'est pas facile. Moi ce qui m'énerve le plus, c'est que les gens pensent que je suis grosse (110kg, 1.70m) parce que je mange trop (et c'est pour tout les gros en général). Et ça, ça me sâoule car ils ne pensent pas que ça peut être dû à une maladie. Et même pour les personnes maigres, voir très maigres, les gens vont penser que c'est parce qu'elles ne mangent rien ou trois fois rien alors que c'est faux et que c'est une maladie aussi.

Bon courage à elle.
 

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