Aufildemavie

Ma vie

Vendredi 30 septembre 2011 à 19:14

Mon arrêt prenait fin aujourd'hui et pour l'occasion j'ai eu rendez-vous chez le médecin.

Alors je suis prolongé jusqu'au 14 octobre 2011, des séances de kiné et une IRM à passer.

Si les résultats de l'IRM montrent que les lésions du genou droit de 2005 se sont aggravées, mon dossier d'Accident de Travail sera réouvert.

Et qu'est-ce qui s'est passé en 2005 me demandez-vous bande de curieux? 

Il s'est passé que le 31 décembre 2005, j'ai eu la bonne idée de me rétamer sur mon lieu de travail alors que ma collègue de l'après-midi venait de débaucher et que celle du soir n'était pas encore arrivée!

Je suis juste tomber de ma hauteur et j'ai récolté:

une entorse au ligament latéral interne
un hématome interne
la rotule déplacée et désaxée

Mon genou droit a claqué contre mon genou gauche avant de claqué par terre et tout en faisant un noeud entre elles, ma jambe droite faisait un angle droit avec ma cuisse au niveau du genou et les péripéties commençèrent.

Avant de ma casser la figure, j'étais parti pour aller aux toilettes où j'ai fait badaboum avant d'avoir eu le temps d'y accéder.  Les toilettes étaient au fin fond de la réserve et moi je me suis cassée la figure "au début" de la réserve (juste derrière le rideau de séparation magasin/réserve).

Evidemment, avec la chance qui est la mienne, pas un chat dans les parages pendant 10 bonnes minutes, le rideau s'étant refermé, j'étais toute seule dans une semi-obscurité avec pour seule compagnie,  ma montée de panique et mes douleurs aux deux jambes (des orteils jusqu'au haut des cuisses).

Au  bout d'un moment vient enfin quelqu'un. SOULAGEMENT.  Un bien brave employé libre-service, 40 kg tout mouillé qui avait entreprit la rude tâche de me soulever moi, mes 110kg et mes jambes hors-service!!!

Son effort fût vain, et je suis donc restée assise par terre. Je ne sais plus si c'était avant ou après ça, mais il remarqua que j'avais un talkie-walkie et me demanda si je pouvais appeler la sécurité avec.

Bafouillant (d'ailleurs je ne sais pas s'il m'a entendue ou même comprise), je lui ai répondu qu'il n'y avait pas de bouton pour appeler directement la sécurité. Plus tard, beaucoup plus tard, j'ai réalisé que j'aurais pu juste appuyer sur le bouton "marche" et parler pour appeler qui j'avais besoin (ce que je faisais quand j'avais besoin de parler à mes collègues, tout simplement)

Ce brave monsieur est donc parti chercher de l'aide et vlà t'y pas que toute une armada de gens que je connais ou pas s'est retrouvée autour de moi à me demander ce qui s'était passé et comment et pourquoi j'étais tombé (Mais si je le savais, je serais peut-être pas tombé, bêta!)

C'est alors qu'une recherche de "quoi m'asseoir" s'entreprit et là c'est pas de la tarte les enfants!
On m'apporta un caddie avec son "couvercle" (oui le chariot pour faire les courses), ne pouvant m'appuyer sur mes jambes, le caddie s'est révélé être trop haut et j'ai failli me coincer les doigts entre le chariot et son couvercle.

On m'apporta donc un gros pot de fromage blanc vide qu'on avait posé à l'envers sur le sol. Je ne pouvais pas plier les jambes, le pot était trop bas et vous savez quoi? On m'apporta ENFIN une chaise à roulette (qui roulait mal). Et si on aurait commencé par là?  Si on aurait commencé par là, l'ambulance serait arrivée avant que la sortie de secours soit dégagée. SORTIE DE SECOURS QUI DOIT RESTER LIBRE D'ACCES EN TOUTE CIRCONSTANCE.

Surtout que dans la galerie, il y a une pharmacie, qui avait un fauteuil roulant "en exposition", alors je ne sais pas si c'est possible ou pas, mais au lieu de me faire manquer de tomber encore, ils auraient pû demander le fauteuil à la pharma jusqu'à l'arrivée de l'ambulance, ça aurait été plus simple, plus rapide et surtout plus sécuritaire!

D'ailleurs quand l'ambulance est arrivé, le dernier chariot de stock venait tout juste d'être déplacé.  On a même dit à ma soeur (qui était aussi ma collègue) que c'était de ma faute si j'étais tombé car j'avais porté des bottes vertes de femme  et que c'est à cause de ça que j'aurais glissé.

Sauf que je portais des baskets grises et que je chausse du 46.  Cherchez l'erreur.

Tout ce cirque pour pas que je porte-plainte, il fallait bien trouver du temps pour libérer la sortie de secours, et que ma chute soit de ma faute d'où le coup des chaussures.

Ayant remarché (enfin remis un pied à peu près l'un devant l'autre), j'ai pas porté-plainte, puis même que je l'aurais fait, ça ne m'aurait pas rendu mes jambes pour autant et je n'aurais pas fait le poids devant ces entreprises.



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