Je ne dirais pas non si j'aurais la possibilité de retourner en enfance (et d'y rester). Déjà je retrouverais mes grands-parents aujourd'hui décédés.
Je retrouverais toutes ces petites attentions dont les auteurs sont mes parents ou mes grands-parents.
Peut-être aussi ferais-je différemment ma dure période adolescente. En osant pousser ma gueulante, cognant parfois même si la violence ne sert à rien, elle soulage un peu.
Certains l'auraient bien mérité plutôt deux fois qu'une, comme ce jour en fin de cours d'EPS, on m'avait appelée pour que je vienne m'asseoir sur le banc à l'autre bout du gymnase et qu'une fois assise (car trop conne, je me suis fait avoir), ces couillons (filles et garçons) se sont levés d'un bond pour faire genre basculer le banc (genre jsuis trop lourde qu'ils soient d'un côté et moi de l'autre).
J'avais bien envie de le rebalancer le banc mais je ne sais pas ce qui m'en a empêcher, la timidité, la lassitude ou la fin de l'année scolaire, la dernière de cet enfer-là.
Ah c'est sûr que si ça serait à refaire, je ne serais plus la petite fille docile, bien sage, acceptant en pleine face les insultes.
Malgré tout, c'est quand même une période que je regrette, surtout mon enfance en fait. La période où je n'avais pas à me soucier du lendemain, la période où on s'occupait de moi et pas l'inverse (rassurez-vous, on s'occupe toujours de moi, mais c'est pas pareil), la période où tout ce que j'avais à faire c'était manger jouer dormir.
La période où mes parents n'étaient pas encore divorcés et donc que je voyais mon père. Car même si je dis autour de moi que j'en ai rien à faire de ne plus voir, que ça m'est égal que ça fait 3 ans qu'il ne m'a souhaité ni mon anniversaire ni Noël, de ne l'apercevoir de loin que par pur hasard, en vérité je ne fais que donner le change car bien que ça ne soit pas un père parfait il me manque malgré tout.
La période où j'avais ma chienne, elle m'a été d'un grand secours pendant toutes ces années, la seule à garder les secrets, la seule à me comprendre sans juger.
La période où il n'y avait que mes parents, ma soeur et moi. Comme si l'arrivée de ma petite soeur avait
J'ai fais des erreurs, je n'étais pas autonome, mais c'était mieux avant
On a tous fait des bêtises à l'adolescence, on s'est fait avoir, les copains étaient parfois méchants; mais c'est l'expérience qui rentre : il faut surtout se souvenir des bons moment.
Il ne faut pas trop regretter le passé puisqu'on n'y peut plus rien, mais penser à construire l'avenir pour qu'il nous apporte le maximum de joies et de satisfactions.