Ma soeur a eu rendez-vous chez sa gynéco aujourd'hui, et bonne nouvelle, l'accouchement est prévu dans la quinzaine mais il faut qu'elle tienne minimum jusqu'à samedi qui arrive.

Et il est grand car la cohabitation à six (Môsieur, ma soeur, leur fille, ma petite soeur, ma mère et moi) ça fait beaucoup. En fait ça pourrait bien se passer si Môsieur ne traînerait pas dans les parages, s'il n'existait même ça serait encore mieux. D'ailleurs il était censé restait chez lui le temps que ma soeur et ma nièce soient à la maison. Mais bien sûr, comme à son habitude il n'en fait qu'à sa tête et comme à son habitude il obtient toujours ce qu'il veut.

Et l'ambiance en devient pénible, insupportable. Pour le moment, je ne lui rentre pas dans le lard, mais ça ne saurait tarder. Je ne le fais pas car j'ai pas envie de me fâcher avec ma soeur mais j'ai l'impression que c'est ce qu'il cherche et je n'ai pas envie de lui donner ce plaisir-là.

 Le soleil est enfin là, de ses chauds rayons, 
il fait sortir les gens de leurs 
appartements. 
C'est alors, que sur cette table de bois, accompagnées 
de leurs chiens, ils se retrouvent entre eux. 

Le plus souvent ce sont des personnes âgées. 

A leur façon, elles refont le monde, parlent de 
la pluie et du beau temps, débattent avec ardeurs des 
avantages et inconvénients de leur époque et ceux 
d'aujourd'hui. 
Parfois, elles ne se disent rien. Elles observent 
leurs chiens jouaient entre eux, et l'aprés-midi 
se termine par le seul fait d'être ensemble.

 Demain dés l'aube, à l'heure où 
le soleil se lève. 
Je viendrai te voir. Vois-tu, je sais 
que tu attends ma visite. 
Je te parlerai. 
Je t'écouterai. 
Sans bruit sans jugement. 
Par contrainte, tu me laisseras seule. 
Je serais triste lors de tes déplacements. 
Je ne cesserai d'attendre ton retour, 
Et quand tu reviendras, 
Je serais là et ensemble nous 
fêterons nons retrouvailles.

 Depuis une quinzaine d'année je ne veux pas d'enfants et à ceux qui  me disent être égoïste, je les emm....

D'abord où est-il inscrit qu'IL FAUT IMPERATIVEMENT AVOIR UN ENFANT?
Ensuite, oui c'est beau de pouvoir donner la vie, mais donner la vie c'est aussi donner la mort. Alors pourquoi faire vivre si de toutes façons on mourra un jour?
Pour continuer, quel avenir auront les bébés nés aujourd'hui? A moi il ne me semble pas correcte.
Puis un bébé un enfant un ado, ça coûte cher, ça demande du temps et de l'argent. Tant que je travaille pas, j'ai du temps, mais à quoi sert le temps si on n'a pas l'argent. Vous allez me dire, un câlin un bisous... ça ne coûte rien, et je serais d'accord avec vous, mais ce n'est pas ça qui va remplacer la nourriture et les vêtements.
Puis, si je travaille, selon mes horaires, il sera souvent en garderie ou chez ses grands-parents, alors à quoi bon avoir un enfant qu'on ne verra pas grandir.
Puis il faut aussi assez d'autorité, et je ne pense pas en avoir, en tout cas, pas assez pour me faire obéir.
Puis dans la logique des choses, je suis censée mourir avant lui, ce qui le fera souffrir, et je ne pense pas que le rôle d'une mère soit de faire souffrir son enfant bien que la souffrance fasse partie de la vie


Alors qui est l'égoïste? Celle qui donne la vie parce que c'est beau ou celle qui ne la donne pas parce que l'avenir n'est pas beau?

D'abord, je me demande pourquoi je me tue à poser toutes ces questions, car déjà avant d'avoir éventuellement un bébé, il me faudrait déjà une moitié (je sais, il y a d'autres moyens, mais quitte à faire un enfant autant le faire dans les règles de l'art) et ça (avoir une moitié) c'est pas gagné, d'ailleurs je crois même que c'est perdu d'avance.

A la différence d'autres personnes, je ne suis pas à sauter de joie dés que je vois un landau et d'aller gazouiller avec le nouveau-né, les enfants ne m'attirent pas même ceux que je connais (à part ma nièce mais c'est différent) mais paradoxalement, j'adore lire tout ce qui touche les enfants, en particulier la vie utérine et le développement psychomoteur de l'enfant. D'ailleurs, j'ai lu pas mal de "Parents" depuis que ma petite soeur est née car ma mère l'achetait, c'est d'ailleurs à ce moment que j'ai connu ce magazine.
Donc, je disais que j'adorais lire tout ce qui a rapport avec le comportement de l'enfant. Il y a peu de temps je me suis fais la réflexion que c'était peut-être pour y trouver une réponse, mais quelle réponse? à quelle question?

 L'hiver, nous irons à la montagne, 
nous skierons là où la neige est éternelle, 
dans le tourbillon des flocons tombants 
nous chahuterons comme des enfants 

Tu seras lassé de mes jeux enfantins 
alors tu m'inviteras dans ce chalet chaleureux 
à partager autour d'un café 
nos confidences et nos secrets les plus lointains. 

Puis tu rallumeras la cheminée 
et dans le bruit du crépitement des bûches 
je découvrirais ta plus grande douleur. 

Et tu me feras promettre sur l'honneur, 
malgré la confiance que tu me porte 
de ne jamais révéler cette partie de ta vie.